OBSERVATOIRE DU MAIDO - OPAR
Le changement climatique est au centre des préoccupations de la communauté scientifique internationale. L'Institut National des Sciences de l'Univers (INSU) du CNRS, construit une politique de labellisation de sites d'expérimentation et d'observations dédiées à la surveillance de l'atmosphère. L'Université de la Réunion développe des pôles d'excellence dont les sciences de l'atmosphère font partie.
L'OPAR (Observatoire de Physique de l'Atmosphère de la Réunion) a été créé officiellement en Février 2003, bien que les mesures atmosphériques par lidar, radiosondages, et spectromètres aient débuté en 1992-1993. La surveillance des paramètres critiques de l'atmosphère et du climat est de plus en plus à l'ordre du jour. Il est particulièrement important d'inscrire dans la durée, le suivi de l'évolution des mécanismes de transport à grande échelle et de la composition de l'atmosphère notamment dans l'hémisphère Sud où les observations sont extrêmement peu nombreuses du fait du manque de nations capables d'investir dans ce but. C'est dans le contexte de participation à plusieurs réseaux internationaux d'observations comme le NDACC (Network for the Detection of Atmospheric Composition Changes) et GAW (Global Atmospheric Watching) que se positionnent les observations réalisées à l'OPAR.
Pour accroître et inscrire dans la durée les observations (dynamiques et chimiques) de l'atmosphère débutée dans les années 90 à la Réunion, l'observatoire atmosphérique du Maïdo (2200 m d’altitude) a été construit dans l'ouest de l'île. La construction de ce bâtiment a été programmée dans le cadre du Contrat de projet Etat Région 2007-2013, il est financé par la Région Réunion, l'Etat et l'Union Européenne (fonds FEDER). La Région Réunion est le maître d'ouvrage de ce projet. Pour gérer cette nouvelle infrastructure, l'Université de la Réunion a mis en place, conjointement avec l'INSU-CNRS, un Observatoire des Sciences de l'Univers (OSU-Réunion) qui est une nouvelle composante de l'Université. Cette structure a également vocation à fédérer les recherches dans le domaine des sciences de l'univers, au-delà des seuls aspects atmosphériques.
L'OPAR possède ainsi aujourd'hui 3 sites de mesures distincts à la Réunion : le site historique sur le campus de Moufia, l'aéroport de Gillot pour les radiosondages et le radar UHF et enfin la nouvelle station d'observation du Maïdo.
Film sur l'OPAR (réalisation 2008)
Survol de la station du MAIDO (Clip 2013)
Les différents sites de mesure de l'OPAR
L'observatoire du Maïdo
Historique
Comme le montre l'historique ci-dessous la période 2008-2013 a correspondu à de grands changements structurels et à une activité intense pour faire émerger l'observatoire atmosphérique du Maïdo :
· 2009-04 : Convention CPER: équipement scientifique (1.5M€) et opération immobilière (9M€).
· 2009-05 : Création de l'OSU-Réunion
· 2010-05 : Convention Université-CNRS de co-financement de matériel scientifique (0,165 M€)
· 2010-06 : Création de l'UMS 3365 de l'OSU-Réunion
· 2010-06 : Mouvement de personnels de l'UMR 8105 vers l'UMS 3365
· 2012-02 : PO FEDER CONVERGENCE Mise en oeuvre de la station Maïdo (0.42 M€)
· 2012-07 : Livraison de l'observatoire atmosphérique du Maïdo
· 2012-08 : Installation du parc lidar de l'OPAR au Maïdo
· 2012-10 : Inauguration de l'observatoire atmosphérique du Maïdo
· 2012-12 : Premiers lidars fonctionnels
· 2012-02 : Installation du spectromètre FTIR (IASB, Bruxelles)
· 2013-03 : Installation d'un compteur de particules à condensation (LaMP, Clermont-Ferrand)
· 2013-03 : Installation d'une balise GPS (colonne totale de vapeur d'eau, UMS 3365, LACy)
· 2013-04 : Campagne Malicca (MAïdo LIdar Calibration CAmpaign)
· 2013-04 : Installation d'un radiomètre micro-onde vapeur d'eau (UMS 3365)
· 2013-04 : Installation de filtres à aérosols chimiques (LSCE, Paris)
· 2014-04 : Campagne de validation LIDAR NDACC avec la NASA
Cette période a vu 2 directeurs du LACy (R. Delmas, puis P. Tulet), 2 directeurs de l'OSU-Réunion (R. Delmas, puis JP Cammas) et 3 directeurs de l'UMS 3365 (JL Baray, Y. Courcoux, et JP Cammas).