Marion RANAIVOMBOLA soutient ses travaux de thèse
Lundi 14 octobre 2024 à 14h00 à la Réunion, Marion RANAIVOMBOLA a soutenu publiquement ses travaux de thèse intitulés Étude de la variabilité des aérosols dans l’Océan Indien pendant la saison des feux en Afrique australe en présence de son jury.
Composition du jury proposé :
M. El Hassan BENCHERIF | Université de La Réunion | Directeur de thèse |
M. Nelson BÈGUE | Université de La Réunion | Co-encadrant de thèse |
Mme Gisèle KRYSZTOFIAK | Université d'Orléans | Examinatrice |
M. Fabrice JÉGOU | Université d'Orléans | Examinateur |
M. Thierry PORTAFAIX | IRD, Madagascar | Examinateur |
M. Philippe GOLOUB | Université de Lille | Rapporteur |
Mme Aziza BOUNHIR | Université Mohammed 5 de Rabat | Rapporteure |
M. Cyrille FLAMANT | Sorbonne Université | Examinateur |
Résumé de thèse :
Cette thèse est consacrée à l’étude de l’évolution et le transport des polluants issus des feux de biomasse dans la région de l’Afrique Australe et du bassin sud-ouest de l’océan Indien en utilisant des observations sols et satellites, ainsi que des outils numériques. Le bilan des propriétés optiques des aérosols sur la région d’étude révèle une mauvaise coordination des observations réalisées en Afrique australe et à La Réunion. Cela est particulièrement visible dans les études actuelles sur l’influence des feux de biomasse. Pour y remédier, la campagne BiBAC (Biomass Burning Aerosol Campaign) a été mise en œuvre dans le cadre du projet IRP-ARSAIO (International Research Project Atmospheric Research in Southern Africa and Indian Ocean), qui a mené une phase d’observation intensive (IOP) entre août et octobre 2022.
Au cours de l’IOP, deux mécanismes de transport ont été identifiés : un cas de rivière de fumée et une recirculation des masses d’air avec la formation de point de col. Ces schémas de transport avaient déjà été observés lors de la campagne SAFARI-2000. Cependant, la rivière de fumée observée diffère des cas précédents en raison de conditions synoptiques spécifiques et de l’absence d’un « cut-off low ».
Ces travaux de thèse constituent la première étude documentant les mécanismes de transport des aérosols et du CO vers le bassin sud-ouest de l’océan Indien. Les simulations du modèle FLEXPART, couplées aux inventaires d’émissions anthropiques et des feux, ont été utilisées pour identifier l’origine des masses d’air pendant l’IOP et pour quantifier la contributions des sources africaines et sud-américaines sur le bilan du CO.
Les résultats ont confirmé le transport régional et intercontinental des masses d’air et mis en évidence la prédominance des sources africaines, tandis que les contributions des feux d’Amérique du Sud étaient plus variables et pouvaient être supérieures ou égales à celles de l’Afrique australe.
Conclusion
A l'issue de sa présentation et après avoir répondu aux questions des jurys, Madame Marion RANAIVOMBOLA a reçu de nombreux commentaires élogieux sur la qualité et le sérieux de son travail. Après avoir prêté serment de maintenir une conduite intègre dans son rapport au savoir, à ses méthodes et à ses résultats, Marion a donc rejoint le cercle des Docteurs du Laboratoire de l'Atmophère et des Cyclones.
Félicitations Marion !